Une chanson
G. Ruiz.
Marseille 1971
entend tous les
jours,
Un peu de
solitude et d’amour,
Une chanson comme
on en entend
tous les jours,
Un peu de
tristesse en abat-jour.
un peu banale,
Comme un fait -
divers dans le
journal,
C’est une chanson
qui n’est pas très
originale,
Pour l’écrire on
n’a pas eu de mal.
une guitare,
Ca peut raviver
un feu d’espoir,
Pourtant quelques
notes grattées
sur une guitare,
Ca peut faire
briller le gris d’un
soir.
à dire,
Sinon qu’elle
veut chanter et mourir,
C’est une chanson
qui va bientôt finir,
Et qui passera
comme un soupir.
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