Philou
G. Ruiz Borgo
Tu es parti sans
nous
Mon Philou
Pas de long
corbillard
De lettre de
faire-part
Rien oualou !
Ni de fleurs de
couronnes
Ni de cloches qui
sonnent
Le glas
Tu nous as évité
Toutes les
formalités
Du trépas.
Pour te dire au
revoir
Mon canard
Ici à Vallecalle
La maison du
Fundale
Dans ta mare
Tu voulais pas de
pleurs
Mais des lauriers
en fleurs
Mon poto
En vieil original
Tu veux mener le
bal
De la haut.
A cette idée
Philippe
Que bientôt
On verra ton
sourire
On entendra ton
rire
A nouveau
D’ailleurs sur
ton portable
Ce message
incroyable
On t’entend
Nous dire que
t’es pas là
Mais que tu
rappelleras
Prochainement.
Consumé la
ficelle
Jusqu’au bout
Chez toi pas de
mesure
La maison et les
murs
Tu fais tout
Pareil en amitié
Tu fais rien à
moitié
Tu donnes tout
Une baisse de
moral ?
Un stage à
Vallecalle
Guérit tout !
Ta devise ton paraphe
Dans les cieux
« Je suis bientôt
parti
Mais j’ai vécu
trois vies.
Qui dit mieux ? »
Y’en a tant qui
s’ennuient
Qui gaspillent
leur vie
Sans feeling
Moi j’ai brûlé la
mienne
Avec Elie ma
reine
Mein liebling.
Pataugeant dans
la mare
T’oublient pas
On te file
rencard
Sur le zinc du
bar
D’ Jéhovah
C’est toujours
les meilleurs
Qui se cassent de
bonne heure
C’est comme ça
Quelle est cette
imposture
Nous on voulait
qu’ça dure
La nouba.
J’ai voulu te
chanter
Mes adieux
Une chanson
destinée
Peut-être à
s’envoler
Vers les cieux
Je voulais te
l’écrire
Car je n’ai pu te
dire
Au revoir
On t’aimera
toujours
Mon canard mon
amour
Au
revoir,
Philou