Le blues du
dimanche soir
Gérard
Ruiz. Chilly 1991.
Tu n’as pas appris tes leçons,
Et demain il va bien falloir,
Que t’ailles à l’école, t’as les j’tons,
C’est chaque fois la même histoire,
T’as le blues du dimanch’soir.
Toi l’ouvrier toi le patron,
Toi le cadr’ super motivé,
Quand vient le soir c’est le bourdon,
Et alors place aux idées noires,
C’est le blues du dimanch’soir.
Un polar ouvert sur les cannes,
Tu entends Martin faire l’âne,
Pour gagner sa ration d’avoine,
Mais tu te fous bien de sa gouaille ,
T’as le blues au fond des entrailles.
T’es pas chômeur et tu vis bien,
Mais ce n’est pas toujours le pied,
Même pour un français moyen,
Tu donn’rais bien un peu d’ton flouze,
Pour oublier ce foutu blues.
Et le début du marathon,
Tu as pourtant toutes tes chances,
Mais c’est dur de tourner en rond,
Et alors avant le départ,
C’est le blues du dimanch’soir.
Tu as retrouvé tes problèmes,
Fini le stress de la rentrée,
Tu ne pens’qu’au prochain week-end,
Et alors tu fous au rencard,
Le vieux blues du dimanch’soir.