L'homme d'avant
G. Ruiz. Chilly
1990
Au visage d'une
autre femme,
Et cet étrange
sentiment
Comme la caresse
d'une flamme,
Une musique
qui résonne,
Qui martelle tes
tempes comme,
Un sourd.
De renouer les
fils du temps,
Mais il n'y a
rien à partager,
Entre toi et
l'homme d'avant,
Et tu lui donnes
juste un sourire,
Non tu n'as plus
rien à lui dire,
Plus rien.
Mais, lui,
l'homme d'avant s'en fout,
Tu es le seul à
faire,
Le chemin à
l'envers.
Indifférent aux
mots qui passent,
Il est parti
encore plus loin,
Désormais il est
à sa place,
Dans cet endroit
qui te démange,
Et où les paroles
dérangent,
Un peu.
Ne vous dérangez
pas pour moi,
Je prendrai le
prochain taxi,
Il est tard je
rentre chez moi,
Je vous
appellerai bientôt,
Il faudra se
faire un restau,
Un soir.
Mais, lui,
l'homme d'avant s'en fout,
Tu es le seul à
faire,
Le chemin à
l'envers.
Toujours, comme
s'il voulait te dire,
Tu vois, je suis
resté gagnant,
Je ne sais pas ce
que veut dire,
Le temps qui doit
nous affaiblir,
Non, je ne veux
pas revenir,
Avant.
Mais, lui,
l'homme d'avant s'en fout,
Tu es le seul à
faire,
Le chemin à
l'envers.