Il y’a si
longtemps
G.
Ruiz.Marseille 1973
Qu’il ne faut pas
s’étonner,
Si j’ai l’air un
peu paumé,
Sans elle.
S’envole vers les
pays chauds,
Je reste comme une
île,
Solitaire et
hostile.
Tourne les
souvenirs d’antan,
Fantômes
étranges,
Ô, visages
d’anges.
Exhalent un
parfum oublié,
Ô, ma fleur
fanée,
Elle s’en est
allée.
Personne n’aime
plus personne,
Il pleut sur mon
cœur,
Ô, mon âme sœur.
Le froid tisse un
tapis de verre,
Il gèle à cœur
fendre,
J’ai perdu ma
tendre.