Blues de l'anthropocène

(G. Ruiz)

 

L'homo sapiens, l'homo ça pionce 
s’est réveillé mais un peu tard
Tout sur la terre le dénonce 
Comme le pire des avatars.

Consommation et pollution
Et son cortège de plastique
Chacun donne sa contribution
Pour le réchauffement climatique.
Mais soudain nous rappellent à l'ordre 
Augurant  la fin de la fête 
Les tempêtes et les maelstroms
Le ciel nous tombent sur la tête (bis)

 
Voici l'homme homo erectus
Asphyxié par ses détritus. 
Voici l'homme homo habilis
Poussé au bord du précipice.

Plus d'animaux et plus d'insectes 
On est tout seul sur la planète 
Voici le temps de la disette

Plus rien à mettre dans l'assiette
Est-il temps de quitter la scène ?
De tirer notre révérence ?

L'humain bipède énergumène 
Victime de son arrogance

L'humain bipède énergumène 
S’est noyé dans son puits de science.

 
A moins qu'un jour, (on peut rêver)
Ralentisse le rythme effréné 
De la sacro-sainte croissance 
Source de notre décadence.

Déjà Boris se moquait 
Dans sa "Complainte du progrès "
De l'abondance de nos objets
Qu’alors l’industrie prodiguait.

Laissons "Gudule" à ses gadgets
Et commençons la résistance. 
Considérons que le progrès
Aujourd’hui c’est la décroissance.(Bis)

L'abondance et le gaspillage 
Nous feront ils quitter la scène ?

Du plus cruel de nos âges ?
Nous feront ils quitter la scène ?

L'abondance et le gaspillage 
C'est le blues de l'anthropocène. (Bis)