Âme perdue
Âme perdue,
Musique d'ondes,
D'un corps qui
s'est tu,
Essence
moribonde.
Aux brumes du
matin,
A soulevé le
jour,
Comme pâte un
levain.
Dans l'écume des
brises,
Je veux
l'entendre encore,
Qui tombe et puis
se brise.
Au pied de la
falaise,
La mer l'a
dévoré,
de morsures
mauvaises.
Rongent ses
lèvres bleues,
Où reste
l'amertume,
Comme un dernier
aveu.
Sur les eaux de
la terre,
Et je me
confondrai
Aux volutes de
mer.
Ame perdue
Musique d'onde,
D’un corps qui,
déchue,
Sans cesse
vagabonde.
Aux chaudes
ascendances,
Se noie dans les
versants
En monotones
errances